Ma relation à la Communication Non Violente
La communication non violente est un art de vivre avec soi et avec les autres : au lieu de chercher à savoir qui a raison, ce qui est la meilleure façon de se pourrir la vie on cherche tous les moyens de privilégier la qualité de la relation afin « de se rendre la vie plus belle ».
Ma spécificité, c’est de partager ce que j’ai compris de ce processus en le faisant découvrir et expérimenter non seulement par la parole, mais aussi par le corps.
Pourquoi apprendre par le corps ?
D’abord parce qu’il y a plein de types d’intelligence. Certain.es sont visuel.les, d’autres auditif.ves, d’autres kinésthésiques… Je fais partie de cette dernière catégorie.
Ensuite parce que les choses importantes de ma vie, je les ai apprises ou ancrées dans et par le corps.
Enfin parce que, dans mon expérience, cela va plus vite si les informations passent directement par le corps sans être auparavant filtrées, traitées par le cerveau.
Pour finir, un constat : nous recevons la majeure partie de nos informations par le corps, par nos sens et 70 à 90% du langage est non verbal.
Mon parcours, ma formation...
Je m’intéresse à la CNV depuis plus de 15 ans. J’ai commencé par lire beaucoup sur le sujet, par expérimenter, rater, rater encore…
Puis j’ai pris des cours, j’ai continué à expérimenter, essayer, progresser… et à rater encore. Mes enfants ont été mes meilleurs profs : « maman, pourquoi tu parles bizarrement ? » « Mais arrête de répéter tout ce que je dis ! »
En ce moment, je suis en formation pour devenir formatrice. C’est un processus long, lent et passionnant. Je continue d’expérimenter, d’essayer et de rater régulièrement. Avec toujours de merveilleux enseignants, mes enfants maintenant plus grands, et qui n’ont toujours pas la langue dans leur poche « ah, quand tu as dit ça, t’aurais pu t’abstenir ! »… Eh oui…
La CNV, c’est facile à comprendre, mais à mettre en pratique, c’est plus long !
Parallèlement, je me suis formée en contact improvisation et je suis devenue enseignante. Et plus j’avançais dans mes deux pratiques, plus je voyais clairement les liens entre elles. Jusqu’à ce qu’il m’apparaisse comme une évidence que je pouvais transmettre l’une avec les apports de l’autre et l’autre avec les outils de la première…
Autrement dit, mettre au service du contact improvisation une parole consciente et engagée, ainsi qu’une conscience accrue de nos sentiments et besoins… et utiliser le corps, les pratiques somatiques, les dynamiques relationnelles propres au contact improvisation, afin de transmettre et intégrer au mieux les principes de la cnv.
C’est ce chemin que j’emprunte depuis quelques temps que je vous propose de parcourir avec moi…