Suite de ma série « reconnexion » ! Aujourd’hui, « se reconnecter avec la Nature ». Je vous partage les chemins que j’emprunte lorsque j’ai besoin d’une petite reconnexion ou d’un branchement à la Terre – et par delà la terre, à moi-même !

Pourquoi se reconnecter à la Nature

La Nature, telle que je la vis, la perçoit, l’habite est un baume puissant pour mon âme.  Les chants des oiseaux, les crissements des insectes, les couleurs changeantes du ciel et des paysages, viennent nourrir mon besoin de beauté et de calme. Le vert m’apaise, les odeurs me reconnectent à mes sens et à ma conscience de reliance avec le monde et le vivant.
En ce qui me concerne, c’est une de mes premières ressources, surtout quand la danse est moins facilement accessible. (Ben oui, je peux danser chez moi, mais c’est moins drôle qu’avec vous!).

Je fais partie de celleux qui ont la chance d’habiter à la campagne. L’accès à la nature est donc particulièrement simple pour moi : je sors et j’ai les pieds dans la terre. Mais il ne suffit pas d’être dehors pour être en lien avec la nature. Et comme j’ai la conviction que c’est le lien qui nourrit, c’est selon moi ce sur quoi il faut se concentrer..
Voici quelques unes de mes pratiques, je vous les présente et vous invite à les tester si ce n’est pas déjà dans vos habitudes.

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Comment se reconnecter à la nature :

1. Je marche

Pratiquement tous les jours, j’essaie de me promener entre 30 et 60 minutes. Si vous ne le faites pas déjà, je vous invite vraiment à oser prendre ce temps de reconnexion à soi, à son mouvement intérieur, à son environnement. Un petit bol d’air, un peu d’exercice, et du rythme pour remettre les idées en place… Je me rends compte que j’ai beaucoup à dire sur la marche, je ferai prochainement un autre article complet sur ce sujet.

2. Je glane

Je profite de mes promenades pour ramasser de quoi grignoter. Cet été j’ai surtout picoré des mûres. Tout le début de cet automne, j’ai trouvé noisettes, noix, châtaignes, pommes, poires (à force de sillonner les chemins, j’ai repéré des coins sympas!)… et maintenant que c’est fini, je glane du mouron blanc (j’adore ça en salade) des nombrils de vénus et surtout des orties que je mange en pesto, en soupes, en tarte, grillées à la poêle et que je fais sécher pour tisanes, assaisonnements… Vous l’aurez compris, je raffole des orties !
J’ai une infinie gratitude pour tout ce que la nature nous offre gratuitement. Je suis émerveillée de toutes ces couleurs, odeurs, ces goûts… et cette prodigalité incroyable. Chaque jour, je remercie pour cette abondance qui me rassure profondément pour l’avenir.

3. Je jardine

Pour moi, jardiner, c’est avant tout avoir les mains dans la terre. Je passe beaucoup de temps à la toucher ! Je me sers autant que je le peux de mes mains en réservant les outils pour les cas indispensables. C’est, en quelque sorte, ma prise de terre. Là, je sens que je me recharge en énergie, je laisse aller les émotions difficiles, je fais descendre dans le sol les tensions, les doutes, les questions. Je ne suis présente qu’à l’odeur de la terre, à sa texture, aux plantes qui y poussent, aux êtres qui y vivent.
J’aime aussi embellir mon jardin, en prendre soin. C’est ma façon à moi de prendre soin de la Terre qui nous nourrit, nous porte, nous abrite. Je paille, je nourris les vers de terre, écarte les limaces, me réjouit de chaque truc qui pousse, même si ce n’est pas exactement ce que j’ai planté car c’est la preuve de l’énergie de vie contenue dans le sol. C’est très rassurant pour moi, cette résilience des végétaux, cette « volonté » de pousser envers et contre tout, y compris mes arrachages répétés !
Et puis, je plante une majorité de trucs beaux et comestibles ! Le goût incomparable des tomates gorgées de soleil et mûries à point vaut tous les efforts (efforts très relatifs en plus!)

4. Je nage (et pas que en piscine!)

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C’est un de mes plus grands bonheurs. J’aime la mer, ses vagues, son sel, mais j’aime encore plus, je crois, la nage dans des lacs, les rivières, les étangs… A chaque fois, je sors nettoyée, presque purifiée… Ce que j’apprécie particulièrement, quand je nage dans un lac ou une rivière, c’est tout le vert autour de moi. J’ai à chaque fois l’impression de nager dans la beauté… Bien sûr, j’évite autant que possible les plages touristiques et les endroits très fréquentés, mais à défaut, c’est toujours mieux que le chlore de la piscine.

5. Je marche pieds nus

Cela fait des années que je fais ça. J’ai toujours adoré sentir la terre vivante sous la douce plante de mes pieds. La variété des textures et des températures me réjouit. La douceur des mousses, le piquant des gravillons, la chaleur du goudron, la fraîcheur des flaques d’eau, le craquant des feuilles mortes, le moelleux de la terre humide.
Je ne sais pas marcher pieds nus sans faire attention à ce que je fais, à où je mets les pieds… c’est en soi un exercice de pleine présence. Et une prise de terre immédiate, que j’en aie conscience ou pas !
Pour un savoir plus, un article assez intéressant : les bienfaits du earthing

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6. Autres pistes

Il y a plein d’autres façons de se rebrancher et vous avez sûrement les vôtres que je n’ai pas nommées. En voici encore quelques-unes, à expérimenter si le cœur vous en dit.
• Apprendre à identifier les oiseaux, les plantes, les pierres autour de chez vous. Faire un herbier, se promener avec sa loupe,
• Profiter des parcs protégés, des espaces les plus naturels possibles,
• Se rouler dans l’herbe, grimper aux arbres, patouiller dans les ruisseaux, sauter dans les flaques
• Faire du land art…

Se reconnecter à la Nature quand on manque de temps

On n’a pas toujours le temps d’aller faire une grande promenade en forêt ni de s’occuper d’un jardin de 1000 m2. Bonne nouvelle, ça n’est pas nécessaire.

Voici quelques pratiques pour gens pressés :

Le pouvoir des images

Changer son fond d’écran d’ordinateur, de téléphone, mettre des images de nature sur les murs… je n’ai pas testé chez moi, mais apparemment, ça marche. En tout cas, quand je vais chez des amis qui ont de grands posters de forêts dans leur salon, j’ai du mal à décoller mon regard de tout ce vert luxuriant !

Jardiner ! !

Je sais, j’insiste. Mais ça me fait tellement de bien ! Même si vous n’avez pas de jardin, il est possible de jardiner. Un peu de terre, quelques pots : avec peu d’espace et peu de temps on peut se régaler de ses productions, admirer ses fleurs pousser, se réjouir du vert autour de nous. Et se reconnecter à la nature facilement !

Etre le plus possible dehors

Se mettre sur la terrasse pour travailler si on en a une et quand le temps le permet. Faire ses pauses dehors. Descendre du bus un arrêt plus tôt ou se garer un peu plus loin… Tous ces petits trucs, vous les connaissez déjà. Mais ce n’est pas parce qu’on est au courant d’un truc qu’on en fait quelque chose.  En tout cas, moi, j’ai souvent besoin de me pousser un peu.

C’est une des raisons pour lesquelles j’adore me chauffer au poêle et avoir des toilettes sèches. Et oui, parce que l’hiver, quand je n’ai pas du tout envie de mettre le nez dehors, je suis quand même obligée de le faire, ne serait-ce que pour quelques minutes… Et ces quelques minutes, (5 max pour aller chercher du bois, 10 pour vider et nettoyer le seau) m’offrent déjà un petit bol d’air régénérant ! Et chaque fois, je suis contente d’avoir été « contrainte » de sortir !

Embrasser un arbre

Pour dire vrai, ce n’est pas chez moi, une pratique régulière. Mais c’est quelque chose que je fais de temps en temps et je suis toujours surprise par l’effet que ça me fait. Là, pour le coup, je suis dans de la reconnexion pure et dure, sans prétexte dans lequel je pourrais oublier le propos de départ (parfois je marche sans être présente à ce que je fais ou je jardine sans goûter chaque instant…).
Prendre un arbre dans ses bras, c’est chaque fois une expérience étrange et forte. La première fois que je l’ai fait pendant une certaine durée, il m’a fallu passer les premiers instants où je me suis sentie un peu ridicule. (Est-ce que quelqu’un peut me voir ? Non ? Ouf!) C’était le premier confinement et je dansais seule dans la nature. Je me suis trouvée en contact avec un arbre et sans que je sache comment, tout à coup j’étais contre lui/elle (quel est le genre des arbres?) et l’instant d’après, je le/la serrai dans mes bras. L’énergie est montée, douce et forte et incroyablement nourricière.
Je le refais de temps en temps. A pratiquer si vous avez peu de temps et besoin d’une revitalisation express. En 10 ou 15 minutes, effets garantis !

Pour finir

J’ai pu constater, durant mes années de vie citadine, à quel point le contact de la Nature me manquait. Depuis, j’y consacre un peu de temps quasiment tous les jours et je ne peux que me réjouir du bien que ça me fait. Et vous ?
Je serais heureuse de vous lire si vous avez envie de me partager vos remarques sur cet article, d’ajouter d’autres idées ou de partager vos témoignages.

Pour relire le premier article de la série, c’est ici : Reconnexion, se reconnecter avec ses ressources

 

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