Ca veut dire quoi, je ne veux plus être en couple ? Ca veut dire que j’aimerais redéfinir complètement ma vision des relations affectives et sexuelle. Et pour commencer, laisser tomber le mot « couple » et tout ce qu’il charrie pour moi de contraintes et de renoncement. Je ne peux pas parler non plus de relations amoureuses pour des raisons que je vous explique un peu plus bas dans l’article… Alors… je me rabats sur l’appellation « relations affectives et sexuelles ». C’est pas très glamour mais en attendant mieux, ça fera l’affaire.
Mais pourquoi rejeter le couple ? Je vous explique tout ci-dessous.
Enfin, le début de tout parce que, en ce qui me concerne il reste un paquet de choses à définir et interroger et c’est un très gros chantier !
Etre en couple, une mythologie, des obligations
Cela fait maintenant bien longtemps que je ne rêve plus du prince charmant, ni de la charmante princesse qui pourront ravir mon cœur. D’ailleurs, mon cœur n’est plus à prendre. En vérité, il ne l’a jamais été. Mon cœur est ouvert et plein d’amour, il déborde souvent, mais si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je le garde. Vous, vous pouvez garder vos mythes et vos contes de fées qui nous font rêver des vies impossibles et nous soumettre à des diktats mortifères pour tenter de les atteindre. Vous les connaissez ces héroïnes qui prescrivent les bonnes façons de se tenir ? De parler ? De se laisser séduire ? Disney et consort nous les ont servies et resservies jusqu’à ce qu’on en soit gavées.
Et moi, j’ai tenté d’être elles jusqu’à la nausée. Dorénavant, j’ai un nouvel objectif : devenir chaque jour un peu plus moi-même et un peu moins ce qu’on attend de moi. Trouver ma couleur, mes couleurs. Si elles te plaisent, tant mieux. Dans ce cas, viens faire briller les tiennes à côté de moi !
Voyez vous, c’est fini. Je ne souffrirai plus pour être belle. Je ne m’empoisonnerai pas pour être aimée. Et bien sûr, je refuse de m’affamer, (bon, moi, je ne m’affame pas trop, mais j’en connais qui le font) pour tenter de rentrer à tout prix dans les cases de la bonne petite femme. Je ne me tairai pas plus, ni ne me laisserai enfermer. J’ai bien assez donné.
Injonction à être en couple
C’est en écrivant cet article et en faisant quelques recherches que je me rends compte qu’il y a une injonction très forte à être en couple – et à y être selon des schémas, comment dire, tout à fait traditionnels !
Pour beaucoup, se mettre en couple est l’aboutissement de la vie : enfin, on a trouvé chaussure à son pied. Misère ! Mais moi, je veux danser pieds nus ! Si tu n’es pas en couple, tu es forcément malheureuse (ou malheureux, hein, pas de jaloux), triste et bouffi.e d’ennui. Et bien non, en fait. Je découvre ça et ça me réjouit. Beaucoup me disent « c’est parce que c’est récent ». Peut-être. A voir…
Dans un article dont je n’ai pas noté les références, (oups), quelqu’un.e expliquait que même l’économie ne considère par les célibataires comme des entités suffisamment importantes : les réductions ciblent des couples ou des familles… Savoir que tout le monde a grand intérêt à nous savoir en couple serait presque une raison suffisante pour ne pas y être.
En plus, être en couple, c’est accepter de rentrer dans des systèmes un tout petit peu coercitifs…
Le modèle du couple (marié.e.s) :
Bon, je n’ai jamais été mariée, mais je ne peux pas penser le couple sans me référer malgré moi à l’institution du mariage. Elle est, je crois, pour beaucoup d’entre nous, gravée dans notre chair par des siècles d’oppression. Donc ce que je vais dire va peut-être paraître un tout petit peu caricatural, mais ça modèle pas mal de nos imaginaires.
Le code civil prescrit très clairement que les époux sont soumis à l’obligation d’une communauté de vie. Le devoir de communauté de vie qui s’impose se traduit par une communauté de toit. Deux personnes qui habitent sous le même toi, ça c’est un vrai couple.
En plus, il y est effectivement question de devoir conjugal. Ça ne se dit pas comme ça, pas directement, il n’y a pas un article qui oblige à honorer sa femme ou son époux (et le viol conjugal est maintenant reconnu et puni) mais on peut demander le divorce pour non respect du devoir conjugal. Donc… ce n’est pas obligatoire mais si tu ne le fait pas ça ne va pas aller… Hm on ne serait pas en face d’une petite incohérence par là ? On peut y échapper en prouvant qu’on a refusé des pratiques « non conventionnelles ». Nous voilà sauvé.e.s… ?
Ah, ça me fatigue..
Et puis bien sûr, les époux se doivent respect (rien à redire là-dessus) et fidélité. Ah, ça pourrait être l’objet d’une bien longue réflexion. A qui, à quoi est-on fidèle, quand on est fidèle parce que c’est inscrit dans la loi ?
Réinventer les relations
Chacun chez soi
Reprenons mon propre cas, qui est quand même celui que je connais le mieux. Voici où j’en suis…
Imaginons, on se rencontre, on se plaît… Je suis curieuse de voir ce qu’on peut partager… mais j’ai mes conditions.
Même en ta compagnie, je veux rester libre. Cela semble aller de soi, au 21e siècle, a-t-on fortement envie de penser. Mais passons à la pratique : cela aura quelques conséquences bien concrètes.
Par exemple, je ne déménagerai pas avec toi. Je garderai mon espace vital et te laisserai le tien. Je ne laverai pas tes chaussettes et ne te demanderai pas de ranger mon bazar. Ni même de le supporter s’il t’indispose mais je t’y inviterai avec joie. Et nous pourrons aller ailleurs pour nous rencontrer si besoin !
Bien sûr, ça n’est pas trop prévu dans les cases du couple, comme on l’a vu plus haut.
Sur le site de doctissimo sur lequel j’ai lu cette info, pas mal d’internautes commentaient que se marier pour ne pas habiter ensemble, ça sentait la fraude ! Ou alors, ils ne voyaient pas l’intérêt de se marier si ce n’était pas pour habiter ensemble… Quand je vous disais que ça me fatigue…
Mais il est vrai que le mariage est avant tout une institution – pas un état émotionnel, et que le couple, par extension, en est devenue une aussi.
S’aimer toujours
Je ne m’engagerai pas à t’aimer pour toujours parce que cela sous-entend trop souvent être attaché.e à l’autre pour toujours. Voire ligoté.e.
Quand j’aime, c’est pour toujours parce que je ne sais pas désaimer, mais ça n’implique absolument pas que je vais continuer à voir les gens que j’aime ou à les fréquenter.
Par ailleurs, il vaut mieux que tu le saches, pour ne pas être déçu.e et éviter les questions qui fâchent : je ne tombe pratiquement jamais « amoureuse » tel que c’est décrit dans les films romantiques. Franchement, ça m’arrange. Ce n’est pas pour moi ce dérèglement de l’âme, cette soudaine dépendance, cette perte de l’autonomie de mon esprit… je n’en veux pas. Ou alors quelques jours, pas plus. Le temps que les chenilles se transforment en papillon et qu’iels prennent leur envol.
J’ai d’ailleurs appris (merci France Inter) qu’au Moyen-Age, le mot « amour » désignait une maladie ! On parlait de « folie d’amour ». On se soignait en ayant des relations sexuelles ou en buvant du vin – qui désinfectait la tête !
Donc merci de ne pas mesurer la qualité de notre relation au nombre de papillons coincés qui volettent encore dans mon ventre mais plutôt au bien-être que nous vivons. En ce qui me concerne, j’ai de la joie à avoir de la joie à l’idée de te voir. Je rayonne de bien-être quand je me réjouis de savoir que tu existes. Et j’aime mesurer mon plaisir à partager des choses profondes et fortes avec toi. C’est déjà pas mal, non ?
Engagements
Il ne sera donc pas question d’engagement éternel, d’aucune sorte ; je ne m’engage pas à ne pas frotter ma peau contre d’autres peaux, à ne pas danser avec d’autres âmes, à ne pas regarder d’autres yeux, à ne pas plonger dans d’autres rêves. Mais je peux m’engager à t’offrir respect et écoute – dans la limite de mes forces. A faire en sorte de prendre soin de nos ailes fragiles. A protéger ton jardin secret et le mien. Et à t’accompagner le temps que la route sera douce et parfois même dans les côtes plus rudes, si cela fait sens pour nous.
Bien sûr, je ne serai pas ta chose, ta servante, ton infirmière. Je ne serai pas non plus ta femme. Ni même ton amour ou ta chérie. Dans la mesure du possible, nous laisserons les adjectifs possessifs en dehors de tout ça afin que nous restions ces êtres libres, qui n’appartiennent qu’à eux-mêmes.
Pour la même raison, je m’engage à ne pas faire de toi le centre de mon monde (je suis mon nouveau centre, je tiens à le rester) et j’espère de tout mon cœur ne pas devenir le centre du tien. Par contre, je t’inviterai plus ou moins près de ce centre, avec toutes ces autres relations et activités importantes, voire vitales pour moi et qui font que j’aime vivre la vie que je vis.
Je n’ai pas envie d’avoir besoin de toi. J’ai envie d’avoir envie de ta présence dans ma vie.
Ne pas être en couple et vivre (quand même)
Mettons les points sur les I.
Je n’ai pas besoin de te fréquenter. Ni que nous soyons en relation. Etre seule, célibataire, quelque soit le mot employé, ça me convient très bien et je souscris parfaitement au dicton qui affirme qu’il vaut mieux être seul.e que mal accompagné.e.
Par contre, pourquoi ne pas faire quelques pas de danse ensemble ? Ou beaucoup de pas ensemble ?
Je voudrais juste que tu te souviennes que même joyeusement accompagnée par toi je ne renoncerai pas à voir d’autres personnes, à pratiquer tout un tas de choses sans toi. A continuer à goûter de grandes plages de solitude.
Je danserai avec et sans toi, je partirai seule à la mer, j’irai marcher dans mes chemins, je t’inviterai parfois. Je chanterai et dessinerai. Peut-être avec d’autres que toi. J’aimerai. Je te serrerai dans mes bras. Je regarderai le ciel sans et avec toi.
Pense à quel point ça sera bon de faire ces choses parfois ensemble parfois seul.e.s. Pense au plaisir de se retrouver et de se raconter quand nous aurons été un moment sans nous voir. Tout ce vent frais que nous apporterons à notre relation ! Ca sera tellement joyeux de ne se voir que parce qu’on en aura tou.te.s les deux envie et pas pour répondre à une quelconque obligation – les pires étant celles qu’on s’inflige à soi-même sans même s’en rendre compte parce que « c’est comme ça que ça doit être ».
Mais qui a dit ça ? Qui a dit qu’on devait s’appeler tous les jours ou passer nos week-ends ensemble ? Moi, j’aurai tellement de joie à partager avec toi des moments choisis, goûtus où l’envie de se voir et de partager seront nos seuls guides.
Ne pas être en couple, mais quoi alors ?
Alors, rien. Ou plutôt si. Beaucoup.
Vois-tu, je rêve de relations légères, joyeuses. De partager de la douceur, de l’intimité sexuelle, de la gaîté, de la complicité. Et une petite pointe de folie. Je rêve de promenades avec et sans coucher de soleil sur la mer – parce que j’aime aussi la pluie en forêt. Je rêve de matins qui s’éternisent dans les draps chauds de la tendresse. Et d’éclats de rire fréquents. De cogitations et d’échanges passionnés. Je rêve de relations qui durent le temps qu’elles durent – 1 jours, 3 mois, 20 ans – et qu’on laisse s’éteindre quand leur fin est venue sans s’acharner à les faire durer artificiellement et douloureusement.
Je rêve de beauté. Partout. Tout le temps. De prise en compte que l’autre, de respect. De croissance, d’apprentissage et de co-apprentissage. D’espace et de temps d’accordage. De découvrir ou d’inventer notre façon unique d’être ensemble.
De nos yeux qui se voient. Pour de vrai.
Cet article a 39 commentaires
Merci Alice pour cet article qui me parle bien. Souvenirs de stages de contact-impro où tu étais présente et accueillante… J’avais envie de passer du temps avec toi sans savoir pourquoi… On aurait eu de quoi bavarder finalement… 😀
Des images aussi, celles des photos que j’avais prises de vos impros avec Catherine Lessard.
Belle continuation à toi sur ce chemin… Je découvre ce site et je vais y revenir, il y a plein de choses intéressantes ici ! 😊 Chouette!!!
Merci Céline pour ton commentaire qui me fait chaud au coeur. On aura de quoi bavarder, quand le destin fera se croiser nos routes à nouveaux ! Et je suis ravie de savoir que tu reviendras picorer sur ce site.
Belle continuation à toi aussi
Merci, merci, merci…
Je ne sais pas de quand date cet article que tu as écris.
Mais je me sens moins seule… Je lutte depuis des années, depuis ma séparation avec le père de mon fils avec qui je suis restée 7 ans, et partie ensuite en découverte de moi-même. J’ai eu des relations dans lesquelles je rêvais de trouver le prince ou la princesse charmant(e), mais au bout d’un moment, les papillons s’envolait… Sans pourtant perdre l’affection et la considération que j’éprouvais. Juste plus de papillons, parfois de l’ennui, souvent de l’etouffement d’être coincée dans ces stereotypes. Et que si on en sort, on est forcément infidèle, instable, insatisfaite… Mais au contraire, je suis satisfaite. Je m’aime, je suis bien avec moi-même, et j’ai comme tu l’as si bien dis, mon cœur bien accroché à ma poitrine, mais pourtant ouvert sur le monde. Ouvert aux rencontres. J’adore rencontrer des gens, partager des conversations, et des fois je rencontré des gens qui me parlent plus, avec qu’il y a un échange de pheromones, une alchimie agréable. Et les papillons reviennent, pour un moment, 1 semaine, 1 mois, 1 an, deux ans…
Si c’est comme ça que je me sens bien, POURQUOI JE ME SENS COUPABLE ? Pourquoi j’en viens à me demander si c’est moi qui ait un soucis ? À avoir honte de me sentir comme cela, d’avoir ce besoin.
Attention, je contextualise, je parle bien de rencontré spontanée, de relations spontanées. Je ne vais pas sur tinder et je n’ai pas comme je le lis de partout, dépendante affective ou sexuelle, je n’ai aucun problème d’estime de moi, et je n’ai besoin de personne. Et c’est y pourtant ça que je lis ou vois de partout quand je recherche sur mes sentiments et si je suis seule dans ce cas ou pas…
Donc tu peux comprendre à quel point je trouve rassurant de lire mes penses à travers tes mots, j’en ai eu les larmes aux yeux de soulagement…. Donc, je réitère,
Merci.
Merci pour ton commentaire. C’est très important pour moi de savoir que je ne suis pas seule à penser ce que je pense (non pas que j’aurais besoin de validation, mais parce simplement, ça m’aide à me connecter à d’autres) alors je crois que je peux comprendre ce que tu ressens.
De même que tu as été soulagée de trouver mon article, je suis étonnée et ravie de voir que ce texte que j’ai écrit il y a quelques temps déjà, suscite autant de réponses, fait réfléchir autant de gens et apporte de la légèreté à tant d’autres (ou les mêmes !).
Moi aussi, je me sens rejointe !
Je te souhaite de continuer à vivre ce qui te nourris et de réussir à te libérer petit à petit de la culpabilité.
Bel article écrit pour tout âge. Baisers Alice
Merci pour ton commentaire ! Bises
Merci Alice de mettre en mots pas mal de choses que je ressens sans toujours réussir à les nommer.
Ça m’apporte une brise douce, rafraîchissante et revigorante !
Au plaisir de te revoir,
Aude
Je suis heureuse que mes textes permettent à cette petite brise de souffler dans ta direction ! Merci aux vents et aux idées qui voyagent…
Bises !
Bonjour Alice
Ton article qui parle du couple te met en contrainte par rapport a ta compagne ou ton compagnon et donne l’impression de perdre la liberté .
C’est un peu vrai ,, Souvent quand les personnes qui se rencontrent et qui se plaisent souhaitent avoir des enfants ou souhaitent construire un belle vie ensemble mais ils ne pensent a ce moment
qu’il vont devoir faire des concessions l’un envers l’autre pour partager les taches et c’est la que tout commence il y a toujours un de deux plus fort que l’autre
pour garder plus de liberté et voila que démarre les conflits la méfiance et parfois la jalousie qui forcement a petit feu détruis la confiance et l’amour envers l’autre.
Il y a aussi celui ou celle qui vit une passion qui est très destructive pour le passionné .Et la meilleurs façon de se reconstruire après avoir vécu cela c’est de quitter cette personne
afin de retrouver sa tranquillité sa personnalité et surtout le repos de l’esprit même si ça fait mal quand on a réussit a faire partir la personne qui provoque cette passion.
il faut après cette séparation douloureuse trouvé un moyen de récupérer il y a des tas de moyen la peinture la musique la nature .Mais je crois que toi tu sais déjà faire tout ça et en plus tu as la danse
Voila 20 ans que je suis seule ,j’ai la chance d’avoir des enfants et maintenant des petits enfants la vie est belle quand ont est vraiment libre .Bises a toi et a bientôt Annick
Coucou Annick
Contente de voir que mon article t’a parlé. Et merci de rappeler tous les moyens à notre disposition pour vivre et grandir !
Merci Alice!
Questions et réflexions profondes qui me taraudent sur ce nouveau monde à créer…
Plus on est libre et conscient peut être, la quête est plus difficile mais pas impossible…
Une autre manière d’être pour ne pas être dans d’aliénation, ou dans une prison…
Avoir son chez soi et aussi un espace pour se retrouver? L’amour est grand et ne se limite pas à une personne , cela est beaucoup trop lourd…
Pour moi c’est le matériel qui est plus compliqué seule…
Je continuerais bien la discussion en cercle ( danse, cnv ,expression…). Hug dansant! Jessica
Chère Jessica,
Oui, nous avons un beau chantier devant nous, je crois. Grand, mais tellement passionnant. Repenser les relations entre les humains, entre les humains et la nature dont ils oublient parfois faire partie…
Et merci pour ta réflexion sur le matériel. Je me suis dit, en lisant ton message, que j’étais capable de vouloir vivre seule maintenant mais que je n’aurais jamais voulu élever des enfants petits seule… là, ils sont ados maintenant, ça se gère de façon plus fluide, logistiquement parlant. Déjà, ils se gardent tout seuls ! Et puis, ils sont chez leur père la moitié du temps !
C’est une bonne idée de poursuivre cette discussion dans un cercle quel qu’il soit. J’y pense et je te redis !
Bises !
Merci Alice pour la danse de tes mots qui me permet d’explorer d’autres chemins de possibles… Je n’en suis pas là.. je me sens remuée… Dis, tu sais que je t’aime???
Non. Enfin, peut-être… 🙂
Et tu sais que c’est réciproque ????
Merci pour ce souffle de fraîcheur, de liberté, de conscience, d’évolution.
Et chaque fois que je te lis, je me souviens de ta rencontre et de la magie que tu dégages …
M E R C I
Merci merci. Tes mots me touchent même si je ne sais pas ce qui fait que tu sens de la magie…
En tout cas, bien heureuse que les vents aient soufflé jusqu’à toi !
Coucou Alice!
Tes mots tombent pil poil et résonnent fort avec ceux que j’ai déposé il y a quelques jours.
Comment s’autoriser a déconstruire des schémas et des fonctionnements qui nous ont été pour la plupart inculqués depuis l’enfance pour pouvoir SE choisir. Et sur ce thème, je ne peux parler que de mon histoire et j’ai observé de nombreuses phases d’oublie de moi suivie de beaucoup de colère. Et au fil du temps et des expériences, je me dis que c’est a moi d’inventer les formes qui me conviennent et que ce sera un ré ajustement toute ma vie mais qu’il est important aujourd’hui de me donner cette liberté. Celle de Me choisir et d’ouvrir cet espace d’ Amour beaucoup plus « immensément » que de le restreindre a l’espace de relation de « couple ». Alors OUI !! Ré inventons, cherchons et surtout communiquons et créons avec les couleurs qui sont les notres et pas celles que la société a choisi pour nous! Merci ALlCe et Gros bisous ( Nous nous étions rencontrés au contact camp de fin d’année à Rennes et je suis aujourd’hui en Ariège, tout prêt de chez Sophie 🙂 ) Noémie
Coucou Noémie
Merci pour ton commentaire ! Je me souviens bien de toi.
Ca me soutient vraiment de savoir que nous sommes nombreuses et nombreux à vouloir réinventer nos vies. C’est chouette de pouvoir échanger les un.e.s avec les autres pour confronter nos pensées, en creuser de nouvelles qu’on n’aurait peut-être pas eues seul.e.s, tester des choses… Alors oui, merci vraiment pour ton partage. Et au plaisir d’échanger un jour prochain de vive voix sur ce thème…
Je découvrir ton article et je te remercie d’avoir pris le temps de l’écrire , je suis un homme et j’éprouve la meme facon d’aborder les relations que toi ! je ne me suis jamais sentit aussi mal dans ma vie que quand j’étais en couple et amoureux , tous ces choix déraisonnés … je fuis l’engagement , celle qui va te » contraindre » et tu as réussi a mettre tous les mots sur mon état d’esprit et ce que je pense d’une relation « traditionnelle »
Heureuse de savoir que mes écrits ont pu trouver écho en toi ! J’aime sentir que ce que j’écris contribue à donner de la clarté à d’autres que moi.
Ping : Clotilde D - Alice Le Guiffant
On s’en fout un peu qui veut être en couple et qui ne veut pas y être. Cet article est totalement inutile, on n’a ni à se justifier (pourquoi je ne veux pas être en couple et en faire un article), ni s’inspirer de ce que pensent et comment vivent les autres pour trouver une justification sur le mode de vie que l’on veut. Il est autant naturel pour certains d’aimer être en couple que pour d’autres de se rendre compte qu’on n’aime pas la vie à 2), et c’est aussi inutile de faire un article « pourquoi j’adore la vie à 2 » que de faire un article sur son contraire. Que les gens apprennent à analyser ce qu’ils veulent vraiment sans se soucier de ce que d’autres pensent ou écrivent, ce devrait être ceci le but, même si j’imagine biên que vous aviez besoin de partager cette nouvelle.
Ne voyez pas mon commentaire comme une remarque méchante mais comme une réaction sincère. Les articles sont aussi des diktats et une norme. Et la seule qui devrait compter est la nôtre, en aucun cas se comparer aux autres du genre « Oh tiens, moi aussi, je suis soulagé que tu penses et vive la même chose ». Si on a besoin d’une validation extérieure, c’est que ce n’est pas une chose qui nous est profitable. Quand on est bien dans une situation, on n’a besoin ni de se comparer, ni de l’annoncer, ni de la justifier ou de l’expliquer. Elle nous satisfait et rien nous ferais changer même si on était la seule personne au monde à la vivre.
Bonjour
Merci pour votre commentaire qui me permet de revenir un peu sur cet article !
Je suis d’accord avec ce que vous écrivez, on s’en fout de qui est en couple et de qui ne veut pas y être. Et on devrait ne pas avoir besoin de validation extérieure.. Mais….
Par ailleurs, quand j’ai écrit cet article, j’étais un peu en réaction à tout un tas de choses et j’avais besoin de trouver des arguments, d’organiser de la pensée autour de mes questions.. Et la façon la plus facile pour moi de faire cela est d’écrire et de partager l’état de mes recherches. Si j’écrivais aujourd’hui sur cette question, il est certain que j’aborderais les choses très différemment.
Par contre, je ne pense pas que ce soit inutile. Voir d’autres points de vue, tout comme pouvoir se référer à des gens qui pensent comme nous aide (à condition d’équilibrer les deux !) en tout cas, moi ça m’aide, à clarifier ma pensée.
Dans mes articles, je parle de moi : non pas parce que je pense avoir tout compris, mais parce que c’est le seul sujet que je connais un tant soit peu : et j’ai la croyance que plus on parle intimement, plus on a une chance de toucher à l’universel…
Et je crois aussi que le couple est quand même, dans notre société, considéré comme l’objectif ultime et que ça n’est pas complètement inutile de proposer un autre regard sur la question. Qu’en pensez-vous ?
Admirable comme réponse claire et calme envers Clotilde…bien sûr que ton article est utile et intéressant. Sinon on bannirait tous les livres! Et ceux dont le sujet ne les passionnent pas, passez votre chemin…pour le coup là, c’est nous qui trouvons le commentaire inutile. Et oui le diktat de la société c’est d’être en couple comme une finalité ou une réussite, alors oui ça rassure quand on lit un article comme celui-ci qui démontre que l’on peut rêver d’un autre modèle. Merci Alice.
Merci pour ce commentaire. C’est étrange que cet article soit encore lu, si longtemps après avoir été publié ! 🙂
Enfin je trouve une personne qui pense comme moi ! Je pensais être étrange et folle… merci encore merci. Chaque mot résonne à mes oreilles et je trouve à présent l’explication à ce trouble qui me hantait.
Bonjour Angélique
Merci beaucoup pour votre message. je suis vraiment contente que mon texte ait trouvé un écho chez vous et qu’il ait pu vous soutenir un temps soi peu dans l’expression de votre singularité !
Je vous souhaite une belle continuation dans la douceur et l’acceptation 🙂
Alice
Il y a plus d’un an que je lis, relis ce texte, il porte même son signet dans mon navigateur. Il me parle. Il résonne. Je l’envoie à des amis, quand ils me demandent où j’en suis. en leur disant: «Ce ne sont pas mes mots, mais je ne saurais mieux dire…»
Je crois qu’on a tous besoin de cette lecture, ne serait-ce que pour réfléchir à nos cadres, à nos normes sociales, pour prendre des décisions mieux éclairées sans l’ombrage d’un modèle qu’on ne remet pratiquement jamais en question.
Merci pour ce texte.
Bonjour Ariane
Merci pour votre message. C’est soutenant pour moi de savoir que mes mots peuvent ainsi nourrir une réflexion, permettre à d’autres de se chercher voire de se (re)trouver. De mon côté, je continue à me poser toutes ces questions, à observer en moi et autour de moi ce que notre formatage créé dans nos relations aux autres et à nous-même et patiemment, je continue de dénouer les fils…
Belle continuation
Alice
Tombé un peu par hasard sur ce billet je retrouve étrangement ce que ressent depuis un peu plus d’un an suite à une relation qui m’a enfermé sur mon couple et coupé de ma famille et de mes amis.
Maintenant séparé je profites de mon enfant pendant ma semaine et pense à moi l’autre avec des projets associatifs et sportifs ! Le plus étrange au début étant de ne plus avoir à rendre de compte à quelqu’un (sauf pour l’enfant bien sûr)…. mais qu’est-ce que c’est agréable. Et aucune envie de me remettre « en couple » au sens traditionnel du terme.
Bref, merci d’avoir mis des mots sur ce ressenti !
Merci pour votre message. Oui, c’est étonnant au début comme la séparation ouvre de nouveaux espaces… et permet de se reconnecter à ce qu’on veut vraiment. Pour éventuellement trouver d’autres façons de partager du temps et/ou de l’intimité avec d’autres…
Avec de telles commentaires sur la vie en général, vos week-ends ainsi que votre temps libre, doivent vous sembler bien longs…
Vous le cultivez et en avez certainement le retour à travers la solitude qui est la vôtre pour une durée…. indéterminée
Cela semble logique tellement vous êtes négative.
Bonjour J’ai essayé de vous envoyer un mail pour répondre à votre message qui m’a fait sourire ! Mais ce n’est pas une adresse mail valide… Tant pis.
Ma soeur et moi tombons sur cette article en plein questionnement sur le couple et les relations amoureuses, à refaire le monde, affalées sur notre canapé, épuisées de devoir faire face aux contraintes du couple dictées par la société.Que ça fait du bien de se reconnaître et de se sentir compris. On a bien ri aussi …
Je suis mariée depuis quelques années un peu pour faire comme tout le monde, poussée alors que je n »en avais pas envie. Au delà du mariage, la vie de couple me posait déjà un soucis, j »aime etre seule c’est mon plaisir.
Malgré tout j »ai plongé dans tout ca et je l’ai evidemment regretté.J’ai désormais décidé de realiser mes reves et de vivre ma vie comme je l’entends je pars 6 mois a l’etranger pour apprendre une langue, seule. Je suis toujours mariée, je n’envisage pas de divorcer, à mon retour j’envisage de vivre seule, il devra l’accepter. Il faut vivre sa vie comme on l »entend .
Merci merci merci de l’avoir écrit, j’espère que la vision du couple changera
Bonjour à toutes les deux
Je suis ravie d’avoir réussi à vous faire rire et que vous ayez pu vous sentir rejointes 🙂
Je vous souhaite un merveilleux voyage et plein de rencontres et d’apprentissage !
Et j’espère moi aussi que nous pourrons collectivement changer notre regard sur le couple obligatoire et inventer des relations qui nous conviennent, hors des normes imposées.
Alice
Bonjour.
En voilà un écrit rafraichissant et plein de bon sens. Merci de m’avoir redonné la banane en ces temps de misère.
Bien à vous. 🙂
J’adore l’idée que mon texte puisse donner la banane à quelqu’un ! Ca me réjouit complètement !!! Merci d’avoir partagé votre banane avec moi 🙂
Bien à vous
Alice
Bonjour je me sens coincée dans ma relation car en premier lieu je suis marié et en second mon mari ne veut pas comprendre que je ne veux plus de notre vie de couple. Je me sens complètement emprisonnée c’est venue avec les années et cela ne s’arrange pas. Pour mon mari, lui n’a pas changé j’ai choisi j’ai signé on doit faire avec! Nous avons 3 enfants au final il est très a l’ancienne, on doit assumer jusqu’au cimetière!!!. Quand je lis ton article cela me fait du bien de voir que je ne suis pas la seule à avoir besoin d’air…. Merci beaucoup
Bonjour Isabelle
Merci pour ton commentaire !
J’espère que tu trouveras un peu d’air pour respirer plus librement, que ce soit dans ton couple ou en dehors ! C’est vraiment terrible en effet de se sentir en prison chez soi. J’espère que tu dessineras un chemin de vie qui te convient. En tout cas, je suis de tout coeur avec toi
Alice